On oublie toujours de parler du volet administratif des projets. Et pourtant, nous y avons passé du temps. D’abord, la validation de notre prévisionnel et l’obtention du visa de la chambre des métiers. Ensuite, la recherche de financements, avec la possibilité de postuler au fond qui libère la subvention Leader avec le Pays Pyrénées Méditerranée. Pour cela, il faut d’abord le soutien financier de la communauté de communes du Haut Vallespir. Enfin, nous créons notre entreprise Iqua.
Leader, c’est pour qui ? c’est quoi ?
Leader est une initiative européenne reliée au territoire. A chaque zone son programme de subvention. Nous sommes situés dans le « Pays Pyrénées Méditerranée » (PPM). L’un des axes de développement choisi par le PPM est l’entreprenariat local. Aiguillés par nos conseillères de la Chambre des métiers, nous avons donc frappé à leur porte. Le PPM est là pour évaluer la faisabilité du projet (vérifier que le projet correspond au cahier des charges…) et, très important, assurer le montage du dossier et le suivi auprès des 3 interlocuteurs financeurs : l’Europe, la région Occitanie (… et le Pays Catalan – on ne s’habitue toujours pas), et la communauté de communes du Haut Vallespir. L’aide leader se répartie ainsi : 8.000 € émanant de la région et l’Europe et 2000 € de la communauté de communes (sans la participation de cette dernière, impossible de mobiliser le fond européen). Si vous êtes sur le territoire du PPM, vous trouverez plus d’informations par ici. Si vous n’en faites pas partie, d’autres structures peuvent sans doute vous aider à mobiliser ces aides…
Et pour nous, ça c’est passé comment ?
Un dossier porté par le Pays :
A l’origine du PPM : les communautés de communes qui se sont organisées pour accéder aux aides européennes, centraliser et simplifier les démarches des porteurs de projets. Ici, les critères sont larges pour aider l’entreprenariat local. Nous ne pouvons donc que vous inciter à tenter votre chance ! De notre côté, les critères d’éligibilité étaient les suivants : Cécile est une femme (et Simon un homme, mais ça ne nous avançait pas beaucoup), un produit innovant, un impact positif sur l’environnement en travaillant avec des produits issus de l’agriculture biologique et en cherchant à développer un système de consigne et la volonté de travailler avec des agriculteurs locaux pour participer au dynamisme du territoire.
Concordance entre notre projet et le cahier des charges :
La faisabilité économique avait déjà été validée par la chambre des métiers du 66. En deux rendez-vous avec le PPM, nous avions le dossier monté et déposée en moins d’un mois. Et 2 mois après, la réponse favorable est arrivée ! Pour le lancement du projet, nous ne pouvions espérer mieux . Par contre, on nous a bien prévenu : la part de la communauté de communes arrive rapidement après fournitures des pièces justificatives ; mais pour la part région et Europe, il ne faut pas compter dessus en trésorerie. Nous voilà avertis mais bien mieux équipés que sans cette subvention. Pour en savoir un peu plus, vous pouvez voir la petite vidéo qui accompagnait notre dossier (elle est obligatoire) :
Les démarches administratives ont du bon ! Nous voici parés d’une chambre froide, d’une encapsuleuse, d’un deuxième mixeur et d’une vitrine de marché, ainsi que d’autres petits matériels. Sans la subvention leader, nous aurions dû attendre pour investir et nos débuts auraient été plus difficiles… On remercie la CMA pour ses conseils, le PPM pour sa réactivité et la communauté de communes pour son soutien.
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