Le grand lancement de notre projet !

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Pour remercier les oreilles attentives, il faut plutôt parler des grands lancements que du lancement de projet : sur près de 5 ans il y a eu de longues réflexions, nos premières recherches, le grand départ de Paris, puis de nouvelles recherches, de nouvelles réflexions, etc. L’étape cruciale a eu lieu en juillet 2017 : la découverte bretonne, les desserts Nomad Yo. Et puis c’est en janvier 2018 que l’on s’installe (enfin) dans le lieu idéal : retour aux sources pour Simon, nouvelle région pour Cécile, c’est en Vallespir que nous posons nos bagages (et nos idées) ! Notre projet est lancé, même s’il reste encore beaucoup à faire…

Des premières réflexions au démarrage du projet.

D’abord une idée : ouvrir un lieu culturel autonome en dehors des zones urbaines. Ensuite une nécessité : s’autofinancer, s’intégrer au territoire en y travaillant, croiser les différentes dynamiques (artistiques et économiques). C’est large. Mais il y a un secteur qui nous attire tous les deux : le monde agricole et toutes les initiatives qui s’y développent en cohérence avec l’homme et l’environnement. Ensuite, nous aimons tous les deux la cuisine et les discussions autour d’un bons repas (un peu arrosé !). Nous chercherons donc des pistes dans l’alimentaire…

Top départ : nos premiers pas.

En juillet 2016, nous quittons Paris. C’est l’époque des fameux « Business plan » : Cécile est bien formatée, Simon a pris le pli après des années de compta pour l’association Le Foyer ! Cette orientation donne surtout des machines à gaz sur excel, mais s’avère nécessaire. Après bien des recherches qui ne tournent pas forts ni dans nos fichiers ni en cuisine, nous décidons de partir à la rencontre d’autres porteurs de projets. Cap sur la Bretagne ! Et c’est au marché de Brest que nous goûtons les desserts végétaux Nomad Yo. Après s’être régalés (le Basilic !!), nous échangeons avec Christophe Favrot. Le produit nous séduit : très vigilants sur l’origine de ce que nous consommons, nous sommes souvent à la recherche d’alternatives végétales. La notion de partage au cœur du projet de Christophe finit de nous convaincre : nous sommes à la fois rassurés d’être formés dans un secteur où nous n’avons jamais travaillé auparavant et enthousiastes des perspectives ouvertes par les dynamiques d’un projet collaboratif.

bouillie sarrasin chez chritophe lors de la formation

L’apprentissage avec Christophe Favrot.

En décembre 2017, nous revoilà sur les routes de Bretagne, mais avec un but précis cette fois : le laboratoire de transformation de Christophe, à la Feuillée dans les Monts d’Arrée. Ce sera une semaine intense en acquisitions de connaissances ! En fonction du planning de production, nous passerons des cours théoriques à la pratique. Petit coup de stress pour Cécile sur tout le volet biologie, tandis que Simon tente de se remémorer ses (très) lointains souvenirs de lycée… au moins, elle a pris des notes qui seront bien utiles plus tard ! Côté pratique, c’est tout aussi intense, le riz ne se transforme pas tout seul, et là encore, l’un tient le fouet, l’autre le carnet de notes, chacun 50% de la réussite ! Retour donc sur les bancs de l’école mais chez Christophe, tout en sirotant des infusions (bienvenues au cœur de l’hiver breton !). Après cette semaine bien chargée, nous n’avons qu’une hâte : démarrer notre projet.

Un point de chute pour la concrétisation de notre projet.

En janvier 2018, nous voilà installés à Arles sur Tech ! C’est le démarrage du projet. Simon est de Céret, Cécile a grandi à l’étranger, au Chili, et a ses attaches à Leucate d’où est originaire la famille de son père. Entre pays catalan et occitan… un nom s’impose pour nos “yaourts” Yodaquí ! A court de temps, d’imagination et après quelques fous rires, l’entreprise s’appellera IQUA (certains ont compris de suite…). Il ne nous reste plus qu’à réaliser les travaux avec leurs lots d’imprévus : des termites qui retardent notre chantier, de gros retards de livraison sur la chambre froide et la naissance de notre petit garçon en octobre ! Nos premières ventes démarrent au Géco d’Arles sur Tech, puis au marché de Céret en février 2019 !

de la culture d'iris à la culture de fruits pour nos Yodaquí
Des iris à la production de fruits et d’aromates.

Il nous aura fallu du temps pour lancer ce projet et il nous en faudra encore pour arriver à son terme. Mais nous voilà sur la bonne voie ! Un peu (très) fatigués, mais pleins d’énergie, nous voilà lancés dans cette belle aventure qui ne nous fait rien regretter ! De nouveaux projets se sont greffés en chemin, comme celui de démarrer quelques plantations. Nous voulions partager cette aventure autour de nos Yodaquí, ce petit dessert de tous les jours qui nous a fait parcourir un long chemin.

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